Un détenu, incarcéré à la maison d’arrêt de Nantes depuis deux semaines, s’est suicidé dimanche 14 mai, dans l’après-midi.Retrouvé pendu dans sa cellule, l’homme de 40 ans était poursuivi pour avoir violé et tué sa compagne, Marion Bonnin. La mère de deux garçons a été découverte violée et battue à mort, à son domicile d’Aigrefeuille dans le Vignoble nantais, le 29 avril dernier.
Mis en examen le lundi 1er mai, pour viol ayant entraîné la mort et violences volontaires par conjoint, l’homme avait été placé au quartier arrivant, zone temporaire avant d’intégrer une autre cellule de la maison d’arrêt.
« On t’aimera toujours, tu resteras à jamais dans nos cœurs », écrivait Léna, 16 ans, proche de la victime, lors d’un rassemblement le 3 mai dernier devant le Palais de justice, quelques jours seulement après le féminicide d’Aigrefeuille.
Le 8 mai dernier, une marche blanche était également organisée, à l’initiative de l’association Femmes en détresse du vignoble, en lien avec la mairie.
Cet événement prive, de fait, la famille d’un procès.
Ouest-France
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