L’enquĂŞte menĂ©e par la DGSI a permis de rĂ©vĂ©ler un projet d’attentat fomentĂ© depuis la cellule de Charles-Henri, Camerounais considĂ©rĂ© comme un leader de l’islamisme radical, et Maxime, Français de 22 ans, deux dĂ©tenus incarcĂ©rĂ©s Ă la maison d’arrĂŞt de Fresnes.
Riad Ben Cheick, interpellé à Saint-Louis, mis en examen et placé en détention provisoire pour apologie du terrorisme, aurait été en contact avec les deux détenus.Selon les informations de la presse écrite, il devait leur apporter un « soutien logistique ».
Les deux hommes entretenaient également des liens avec d’autres détenus et supposément avec Riad Ben Cheick, installé depuis peu à La Réunion. L’homme de 44 ans, condamné en mars 2015 pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, avait été incarcéré dans une prison de la région parisienne. Lors de son audition mardi dernier, il a expliqué projeter « se rendre en métropole ». Charles-Henri, lui, aurait dû être libéré hier.
L’ objectif de ces détenus radicalisés: former un groupe de « combattants ». Le pôle antiterroriste de Paris pourrait reprendre l’affaire, indique le JIR.
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