🇫🇷 Maubeuge: En deux jours, le même détenu agresse quatre surveillants pénitentiaires

Le climat est tendu au sein de la prison de Maubeuge depuis quelques mois. Et cette nouvelle série d’agressions risque de donner du grain à moudre aux syndicats qui dénoncent les violences à répétition dont ils font l’objet. 

Tout commence mardi, au sein des murs de l’établissement. Vers 15 h, un surveillant pénètre à l’intérieur d’une cellule, où se trouve un détenu qui a été transféré de Valenciennes à la fin du mois d’août. Pour une raison inconnue, l’homme se précipite vers le fonctionnaire avec un plateau à la main, pour s’en prendre à lui. D’autres agents interviennent pour le maîtriser. Le surveillant s’en sort avec une blessure au coude qui lui vaut une immobilisation durant plusieurs jours.

Pour cette agression, le détenu était convoqué en conseil de discipline, ce mercredi matin. « Alors qu’il risquait jusqu’à trente jours de placement en quartier disciplinaire, il n’a eu finalement que huit jours de sanction, ce qui est très clément, relève Christophe Muzzolin, représentant du syndicat Force Ouvrière. Mais cela ne lui a pas plu. » À l’issue de la séance, il sort en colère… et s’en prend à trois surveillants, dont Christophe Muzzolin. « Il y a eu une pluie d’insultes, puis il nous a mis des coups de pied et des coups de poing avant d’être maîtrisé. »

Résultat, les trois surveillants étaient aux urgences de Maubeuge dans l’après-midi. Ils ne souffrent pas de sérieuses blessures, mais de quelques contusions au dos ou sur les jambes. « Ça commence à faire vraiment beaucoup », souffle Christophe Muzzolin. Plusieurs syndicats avaient bloqué la prison début octobre pour alerter de la situation. Ils espèrent maintenant plaider leur cause auprès de la sous-préfecture.
La Voix du Nord

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BERU
BERU
19/10/2017 06:06

Vu que les “gommes” on Ă©tĂ© retirĂ©es et que les formations aux techniques d’intervention sont plus que discutable en terme de qualitĂ© et de frĂ©quence, il ne nous reste que le nombre afin de tenter de maĂ®triser ces sauvages.
ForcĂ©ment on morfle, car ils n’ont pas de limites alors que la moindre Ă©gratignure sur un dĂ©tenu nous vaudra des problèmes.

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