Un centre d’évaluation de la radicalisation devrait ouvrir dans quelques mois, début 2018, en Normandie. Le personnel du centre pénitentiaire concerné, celui de Condé sur Sarthe, près d’Alençon (Orne), est inquiet. Il estime ne pas être formé à cette mission.
On savait déjà que l’un des quatre quartiers du centre pénitentiaire de Condé sur Sarthe, près d’Alençon (Orne), présenté comme la prison la plus sécurisée de France, était pressenti pour accueillir les Français radicalisés, arrêtés à leur retour de Syrie ou d’Irak.
Une récente visite de l’administration pénitentiaire confirme qu’un centre d’évaluation de la radicalisation va aussi y ouvrir dès le début 2018, pour y jauger de la dangerosité des djihadistes de retour sur le territoire français.
De quoi inquiéter le personnel qui explique, par la voix d’un de ses représentants, Emmanuel Guimarès du syndicat Force ouvrière , qu’il n’est actuellement pas formé pour cette mission.
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