Le tribunal correctionnel devait jugé neuf prévenus dont trois incarcérés à la maison d’arrêt d’Aurillac pour un trafic de drogue dans la prison.
L’enquête démarre par la dénonciation d’un détenu. Dans la foulée cela permet de retrouver de la résine de cannabis, des téléphones et des cartes SIM dans trois cellules de la maison d’arrêt.
D’après l’enquête ce sont deux compagnes de détenu, et une maman de 50 ans qui faisaient entrer les objets prohibés à l’intérieur de l’établissement.
Le procureur Marc Rous indique “C’est la montagne qui accouche d’une souris. C’est beaucoup de travail d’enquête, pour quelque chose qui donne l’impression de n’être rien du tout. On se demanderait presque pourquoi on est devant un tribunal correctionnel… Sauf que cela se passe en prison ! Et personne n’apparaît choqué de faire entrer ce genre de produit en détention… “. Il requiert six mois ferme pour les trois détenus concernés, et des peines allant de 1 mois avec sursis à un mois ferme et 300 € d’amende pour les fournisseurs.
Le tribunal condamne les trois personnes détenues, à l’époque, à quatre mois de prison ferme. Pour les six autres prévenus, les peines vont de 300 € d’amende avec sursis à un mois de prison et 300 € d’amende.
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