« Je confirme la mise en examen pour viol d’un surveillant pénitentiaire, mais ces faits sont sans aucun rapport avec sa profession et ne sont pas commis dans le cercle familial”, explique le procureur de la République de Narbonne, David Charmatz. Il précise que le mis en cause conteste les faits qui lui sont reprochés et qu’il est toujours présumé innocent.
Des troubles du comportement
« Incarcéré provisoirement depuis vendredi, il a fait l’objet d’un débat devant le juge des libertés et de la détention pour savoir si sa détention est décidée ou s’il peut bénéficier d’un contrôle judiciaire ou d’une assignation à résidence sous surveillance électronique. Il a été maintenu en détention. Les débats ont eu lieu au centre hospitalier spécialisé de Thuir, ce mardi après-midi, où l’intéressé a été hospitalisé sous contrainte, à la suite de troubles du comportement survenus dès son arrivée à la maison d’arrêt de Perpignan. Il est détenu sous mandat de dépôt criminel.”
Le mis en cause est un surveillant de la prison de Béziers. Il a été interpellé mercredi dernier par les policiers du commissariat de Narbonne. Le surveillant a été incarcéré, dans un premier temps, dans une prison de la région. Il aurait tenté de mettre fin à ses jours. Cette information n’a pas été confirmée.
Les syndicats silencieux
Au centre pénitentiaire du Gasquinoy, les syndicats de surveillants refusent de se prononcer. Ils expliquent : “Trop de versions contradictoires courent sur ce dossier qui ne concerne absolument pas la vie carcérale. Il convient de laisser travailler la justice.”
La suite sur Midi libre
Soyez le premier à commenter