Michaël Bartholomé, 44 ans, s’est mis en grève de la faim depuis lundi, la faute selon lui, à une direction qui le méprise et refuse de reconnaître son arrêt de travail.
Après avoir travaillé à Fleury-Mérogis, il arrive en 2015 à Maubeuge, il va y subir deux agressions qui vont le mener à une dépression.
Le “problème” c’est qu’il craque lors de la mobilisation du mois de janvier. Les surveillants n’ayant pas le droit de grève, certains s’étaient mis en arrêt pour exprimer leur mécontentement.
Ayant reçu une lettre de la direction, qui lui demande de retourner travailler sous peine de sanctions, une perte de salaire importante, il écrit à sa direction mais n’a aucune réponse.
“J’ai envoyé un courrier à la direction pour leur signaler, mais je n’ai aucun retour. Tout le monde s’en fout. Seuls mes collègues prennent de mes nouvelles et m’ont accompagné pour voir la psychologue du personnel, à la demande des représentants syndicaux”
L’homme très affaibli, en est à son quatrième jour de grève de la faim.
Nous sommes des vigiles de l’ Etat sans plus ni moins, vendu par un syndicat maison voir mal défendu au mieux … Je pense que la volonté du gouvernement est de réduire le prix du gardiennage dans les prisons , alors pourquoi pas sous traiter aux marchés privés ?
Courage , je suis personnel hospitalier et j ai rencontré dans ma carrière des grévistes de la faim , je sais que pour en arriver là il faut être au bout du rouleau, je vous soutien moi aussi , j ai un fils surveillant et je lui demande de changer de métier , vous n avez aucune reconnaissance, ni de vos supérieurs ni des détenus qui n ont “rien fait” lol pour une généralité, qu ils purgent leur peine pour ceux qui ont été jugés et C est pas toujours les pires ,sauf pour les longues peines et les pas encore jugés, je pense aussi aux extrémistes de l islam…respect monsieur pourvu que vous soyez entendu par vos supérieurs et par ceux qui goûtvernent assis derrière un bureau ….et mieux payer que nous …