Après la grogne, l’amertume pour les surveillants pénitentiaires. Alors qu’au mois de janvier ils bloquaient les entrées des centres pénitentiaires en France, pour réclamer davantage de moyens, ils ont appris qu’ils allaient être sanctionnés financièrement par leur direction. Tous, sans exception, même ceux disposant d’un arrêt maladie. 

« Ils vont nous prendre 100, 200, parfois 400 euros sur notre paye du mois de mars. Normalement, ce doit être pour tout le monde pareil. Mais quand on est malade et qu’on le justifie avec un arrêt maladie émanant d’un médecin, on est censé être couvert. On ne doit pas perdre d’argent » déclare un surveillant.

De son côté, la Direction interrégionale des services pénitentiaires du Grand-Est explique avoir fait des concessions : il n’y aura pas de retenue de salaire sur la première semaine de grève et un échelonnement des sanctions sera mis en place.

Alors que les agents pénitentiaires ont pris un coup de massue avec cette nouvelle, les agressions pleuvent et elles sont de plus en plus violentes. Notamment à la prison de Fleury-Mérogis, un agent s’est fait étrangler et s’est fracturé la main, un autre a reçu un coup d’arme artisanale tranchante en plein visage nécessitant une intervention chirurgicale en urgence. il gardera des séquelles à vie.

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France Bleu

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