Malgré les annonces d’Emmanuel Macron sur le plan pénitentiaire, les surveillants de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc ne sont pas rassurés. Bien au contraire.
À trois dans les cellules, les détenus sont « entassés comme des sardines », dénonce un surveillant. la maison d’arrêt de Saint-Brieuc a été condamnée, en octobre 2014 par le tribunal administratif de Rennes, pour « condition indigne de détention ».
Les surveillants semblent désabusés. « Le mouvement de grève, initié en janvier, n’a rien donné », regrette un délégué syndical. Au manque de reconnaissance, notamment des élus locaux, se mêle la crainte. « Dans d’autres établissements, les grévistes ont été sanctionnés. C’est difficile de se faire entendre ».
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