Fabrice Touil sera bientôt jugé dans une gigantesque escroquerie à la TVA, il est également soupçonné d’avoir corrompu un directeur de la prison de Fresnes.
Alors qu’il attend d’être jugé dans un dossier d’escroquerie le voilà propulsé depuis trois semaines au coeur d’un nouveau scandale qui ébranle, celui-là, l’administration pénitentiaire : un système de corruption débusqué à la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). De l’argent offert en contrepartie de faveurs accordées aux détenus de confession juive: croissants et pains au chocolats, douches plus fréquentes, mansuétude en cas d’incident, et même prostituées au parloir…
A 41 ans, Fabrice Touil refait donc un tour derrière les barreaux, après six mois de liberté sous surveillance électronique. Le 29 mars dernier, c’est avec les menottes qu’il arrive devant les juges du tribunal correctionnel de Paris. Assis sur le banc des prévenus entre deux gendarmes, il jure qu’il n’a « rien à voir avec ces histoires » de corruption. Sweat noir et visage sombre, il esquisse une explication : « Je suis malchanceux, le sort s’acharne contre moi. » Un comble pour cet habitué des tables de jeux, de Paris à Las Vegas…
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