D’Ă©tranges messages circulant sur les rĂ©seaux sociaux accusent les surveillants du centre pĂ©nitentiaire de Toulouse-Seysses d’ĂŞtre Ă l’origine du dĂ©cès d’un dĂ©tenu le 14 avril dernier qui avait provoquĂ© de nombreux incidents quelques jours plus tard.
La chancellerie rĂ©agit en condamnant ces allĂ©gations, et affirme qu’Ă la constatation du dĂ©cès, le parquet a Ă©tĂ© informĂ© par l’administration pĂ©nitentiaire : une enquĂŞte judiciaire est actuellement en cours, comme cela se fait systĂ©matiquement en pareil cas.
Aux termes des informations communiquées par le Procureur de la République à la presse, rien ne permet d’alléguer que la mort de cette personne détenue puisse être due à des violences volontaires, a fortiori imputables à des agents du service public pénitentiaire. Ainsi, l’autopsie réalisée le 16 avril a conclu à un décès par asphyxie.
Ces accusations sont graves ; le ministère se réserve d’y donner toute suite qu’il appartiendra à l’encontre des auteurs, ou relais, de ces allégations.
Quand l’Etat et la direction pĂ©nitentiaire va assumer avec fermetĂ© la dĂ©fense des surveillants pĂ©nitenciers ? Quelles sont les actions efficaces de la ministre Madame Nicole Belloubet ? C’est honteux que les dĂ©tenus prennent le dessus sur l’ordre et il ne faut pas oublier que s’ils sont dĂ©tenus c’est qu’ils ont commis un acte rĂ©prĂ©hensible, n’inversons pas les rĂ´les. Certes de l’humanitĂ©, du respect pour tous et surtout pour ceux qui sont formĂ©s par l’Etat et qui le servent.