Ce principe est pourtant inscrit dans le Code pénal depuis 1875, l’encellulement individuel n’est pas respecté en France, la preuve avec le centre pénitentiaire d’Aix-Luynes, l’établissement est neuf mais ne pourra pas tenir cette promesse.
Selon l’Express l’administration pénitentiaire a demandé aux sociétés chargées des aménagements intérieurs d’installer un second lit, superposé, dans la plupart des cellules de 9 mètres carrés.
Toujours selon le journal, “Avant même que le chantier soit livré, l’exigence d’un seul prisonnier par cellule était déjà laissée de côté. On peut se demander comment elle pourra être satisfaite au vu de l’augmentation constante du nombre de détenus au niveau national.”
Avec ces nouveaux bâtiments, le site d’Aix-Luynes devient le troisième plus grand centre pénitentiaire de France, après Fleury-Mérogis et Fresnes. De fait, avec le transfert progressif des détenus des anciens locaux vers les nouvelles constructions, difficile d’évaluer son futur taux d’occupation. Cela d’autant plus que l’ensemble doit aussi accueillir des personnes détenues jusqu’à présent aux Baumettes, à Marseille.
