Après l’annonce par le procureur de Paris de la future libération de détenus radicalisés, la Ministre de la justice Nicole Belloubet se veut rassurante.
Sur France Info, la garde des sceaux explique: « Nous avons mis en place une série de moyens opérationnels qui nous permettent de penser que nous sommes en mesure de suivre ces personnes qui sortiront de détention ». Actuellement dans les prisons françaises, « on compte à peu près 500 terroristes islamistes qui sont en détention et à peu près 1.200 détenus radicalisés ».
Elle explique également que ces prisonniers sont d’ores et déjà surveillés de très près en prison. Quand ils arrivent, ils « font l’objet d’une évaluation pour mesurer leur niveau de dangerosité » et ce, durant quatre mois, « par des psychologues des médecins, des éducateurs etc. ». Ces détenus sont, de plus, « soit à l’isolement complet, lorsqu’on estime que la dangerosité est suffisamment importante pour justifier l’isolement, soit ils sont répartis dans des établissements très sécurisés sur l’ensemble du pays, (…) placés dans des quartiers étanches. »
La sortie de ces prisonniers potentiellement dangereux a de quoi effrayer la population française. Nicole Belloubet rappelle qu’une personne condamnée qui a effectué sa peine ne peut être maintenue derrière les barreaux.
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