Lundi, une vaste opération de gendarmerie avait permis l’arrestation de quatre surveillants et 6 détenus dans le cadre d’une affaire de violence et de stupéfiants.
Selon un enquêteur, l’affaire se décante doucement, c’est une question de quelques heures, quelques jours.
Après 24 heures de garde à vue, au moins un surveillant a retrouvé la liberté et est lavé de tous soupçons.
Il s’agirait d’un délégué syndical de l’établissement. Le syndicat Force Ouvrière aurait notamment porté plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse.
Ce coup de filet serait en réalité à l’origine de plaintes de détenus lors de précédentes auditions ce qui pousserait certains à évoquer la piste d’une vengeance personnelle.