Lionel Beatini Ă©tait jugĂ© pour s’ĂŞtre le 10 mai dernier, aprĂ©s qu’un portable et une carte Sim ai Ă©tĂ© trouvĂ©s dans sa cellule, emportĂ© et avoir saisi le tĂ©lĂ©viseur puis, l’avoir explosĂ© contre le mur.
VĂŞtements, cheveux longs et barbe fournie ne renvoient qu’Ă une unique couleur, le noir. SoupçonnĂ© d’adhĂ©rer Ă un islam radical, Lionel BĂ©atini a longtemps Ă©tĂ© placĂ© sous surveillance avant d’ĂŞtre, en dĂ©tention, maintenu Ă l’isolement. Il ne croise aucun autre dĂ©tenu et ses contacts humains sont rĂ©duits au strict minimum.
Du cĂ´tĂ© de l’administration pĂ©nitentiaire, qui le transfère rĂ©gulièrement, l’inquiĂ©tude serait moindre s’il n’avait pas dĂ©jĂ tentĂ© par trois fois de se faire la belle dans les deux prisons alsaciennes qu’il a frĂ©quentĂ©es ainsi qu’au tribunal de Grasse, lors d’une audience oĂą il avait bondi hors du box.
Le tribunal le condamne Ă 6 mois de prison supplĂ©mentaire, l’administration lui rĂ©clame aussi 178,80€, pour le tĂ©lĂ©viseur cassĂ©.L’homme est libĂ©rable en 2028.