Le détenu avait bénéficié d’un régime en semi-liberté grâce à un aménagement de peine le 12 juin dernier, mais le vendredi 22 juin, il n’avait pas réintégré la prison et trois jours plus tard il agressait son ex-compagne chez elle. Cette dernière l’accuse de lui avoir donné un coup de poing et une gifle, ce qui aurait entrainé un percement du tympan. Le détenu a été jugé hier par le tribunal correctionnel d’Alençon.
Jugé en comparution immédiate, le prévenu reconnaît lui avoir fait une réflexion qui ne lui a pas plu, ce qui aurait déclenché l’altercation. Il avoue aussi l’avoir giflé tout en se posant comme « une victime ».
« Je vais chercher le petit, je lui change la couche et je le ramène auprès de sa maman. A ce moment-là, elle pète un plomb. » Il poursuit : « Elle prend un couteau, je ne sais pas comment la calmer. » Son avocat, Me Egret, prend sa défense, s’appuyant sur la trace du coup de couteau laissée sur la doudoune qu’il porte alors.
Me Bougeard, avocate de la partie civile, rejette la version des faits exprimée par le prévenu et parle « de faits de séquestration bien plus graves » que la gifle.
Le tribunal le condamne à 14 mois de prison ferme pour les faits de violence et d’évasion. Il met aussi à exécution une précédente condamnation avec sursis. L’homme de 31 ans s’en tire avec une peine d’emprisonnement de 26 mois et il devra indemniser la victime pour un montant de 1 100 €.
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