Djamel Beghal avait été condamné en France à 10 ans de prison en 2005 pour association de malfaiteurs terroriste, puis à 10 ans en 2013 pour avoir planifié l’évasion de Smain Ait Ali Belkacem, ancien du Groupe islamique armé algérien (GIA). L’homme avait échappé à la loi contre le terrorisme de 2016 qui supprime des crédits automatiques de peine. Sa libération anticipée correspond aux 22 mois de réduction de peine dont il a bénéficié comme n’importe quel justiciable. À cela s’ajoutent 20 jours exceptionnels de remise de peine. Soit en tout 23 mois et 15 jours.
Celui que l’on surnomme le mentor des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, les auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, va sortir de prison le 16 juillet et sera expulsé dans la foulée en Algérie afin d’y subir une peine de 20 ans de prison (Au titre de ses activités au sein du GIA), l’homme ayant été déchu de sa nationalité française en 2007.
Un soulagement pour le gouvernement français qui sans cet accord avec le gouvernement algérien aurait dû mettre Djamel Beghal sous surveillance administrative. Le terroriste aurait alors purgé sa peine algérienne sur le sol français, ça ne sera pas le cas. Le Figaro