Devant le Tribunal de Nancy, l’homme comparaissait pour avoir grimpĂ© sur le toit de la prison avant de se retrouver dans le chemin de ronde, dernier rempart vers la sortie.
A la question « Vous vouliez vous évader ?  » le détenu répondra négativement.
S’il a grimpĂ© sur le toit de la prison dĂ©but aoĂ»t, c’Ă©tait « juste » pour ramasser des balles de tennis jetĂ©es depuis l’extĂ©rieur de la prison.
Les balles de tennis sont souvent utilisĂ©es pour les projections de stupĂ©fiants ou de mini- tĂ©lĂ©phones. Les objets sont ainsi glissĂ©s a l’intĂ©rieur de la balle qui s’avère plus facile Ă envoyer par-dessus les murs ou les filets « anti-projections ».
Les balles n’ont en tout cas jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©es.
Le dĂ©tenu Ă©tait parvenu Ă regagner la cour de promenade avant d’ĂŞtre arrĂŞtĂ© par les surveillants, lui laissant le temps de distribuer les balles Ă d’autres dĂ©tenus.
« On m’a forcĂ© Ă faire ça. On a menacĂ© de me taper » assure l’homme Ă la barre.
Le parquet croira a la version des faits du dĂ©tenu. Cela ne l’empĂŞche toutefois pas de requĂ©rir 3 mois de prison ferme au nom de la lutte contre le « flĂ©au » des projections d’objets Ă l’intĂ©rieur de la prison.
Jugement : 3 mois fermes mais sans mandat de dĂ©pĂ´t, cela veut dire qu’il ne devrait pas retourner en prison si sa peine est amĂ©nagĂ©e. Est RĂ©publicain