La Pénitentiaire avait connu en janvier dernier un mouvement de protestation historique, poussant les surveillants à faire grève et à bloquer les établissements pénitentiaires suite à de violentes agressions.
Pour les revendications, une amélioration des conditions de travail, de la sécurité en détention et une hausse des rémunérations.
Ă€ la fin du mouvement de grève, l’administration avait pris des sanctions financières Ă l’encontre des surveillants bloquant les Ă©tablissements.
De nombreux agents avaient donc des retraits sur salaire allant de 50 à 80€/jour de mobilisation.
Mais neuf après la bataille, une nouvelle vient sanctionner les surveillants en arrêt-maladie pendant la grève. Les agents pourtant en arrêt justifié par un médecin se retrouvent sanctionnés de 5 à 10 jours de suspensions, sans salaire.
« Doit-on souffrir en silence dans nos dĂ©tentions en veillant, dans l’ombre, sur tous ceux que la sociĂ©tĂ© ne veut pas ? On ne pourra pas accepter cette muselière ! On manque dĂ©jĂ de personnels et ce qui se prĂ©pare ne risque pas d’arranger les choses ». l’Est RĂ©publicain