Aprés s’être aperçu lors de l’évasion de Rédouane Faïd, que le centre pénitentiaire du Sud-Francilien à Réau n’était pas flouté sur les prises de vue aériennes accessibles sur Google Maps ou Google Earth, la garde des Sceaux a rappelé à l’ordre le moteur de recherche, qui tarde à flouter les photos de prisons sensibles.
Selon l’Express, Nicole Belloubet a demandé, le 31 juillet, de bien vouloir prendre les dispositions techniques nécessaires pour garantir le retrait ou le floutage des vues aériennes sur Google Earth et Google Maps. Ayant écrit au directeur général de Google France afin qu’il respecte la liste des “zones sensibles” établie par arrêté interministériel, essentiellement des sites de la Défense et des établissements pénitentiaires.
Le 14 août, ils répondent de façon officielle: Google Earth et Google Maps diffusent des images achetées à trois prestataires – DigitalGlobe, IGN et Airbus -, le moteur de recherche américain cherche à atténuer sa responsabilité. Il affirme travailler actuellement avec ses fournisseurs pour s’assurer que les données en question font l’objet d’un floutage. Le 19 septembre, un parlementaire s’étonne que plusieurs établissements ne sont toujours pas floutés, selon l’Express au 23 septembre, 49 prisons ne sont toujours pas floutées.