Un surveillant de la maison d’arrĂȘt de Bonneville va, malheureusement, se souvenir longtemps de son service du 01 Novembre 2018.Â
En effet, Il est environ 15h40, lorsqu’un dĂ©tenu va demander Ă se rendre au tĂ©lĂ©phone. ArrivĂ© dans une zone dĂ©pourvu de camĂ©ra, ce dernier va bondir sur un surveillant et lui placer une arme artisanale sous la gorge en le menaçant : “Donne tes clĂ©s ou je te plante la carotide”. Le fonctionnaire va rĂ©ussir a garder son sang-froid, il va dĂ©clencher son alarme puis va faire semblant de donner ses clĂ©s au dĂ©tenu. C’est Ă ce moment qu’il va lui faire une clĂ© de bras. Mais la lame va quand mĂȘme glissĂ©e sur tout le visage du fonctionnaire. C’est un Ă©lĂšve surveillant qui effectue son premier stage dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire qui va, en entendant les cris, portait assistance Ă son collĂšgue. Avec l’aide de renfort l’individu sera maĂźtrisĂ© et placĂ© au quartier disciplinaire. Les mĂ©decins vont dĂ©clarer l’agresseur inapte au quartier disciplinaire et Ă la garde Ă vue. Il sera placĂ© dans la nuit en hĂŽpital psychiatrique.
Le fonctionnaire a Ă©tĂ© transportĂ© Ă l’hĂŽpital, il s’est vu prescrire cinq jours d’incapacitĂ© totale de travail et dix jours d’arrĂȘt de travail, mais selon les syndicats la blessure psychologique est, elle, bien prĂ©sente, et qualifie cette agression de tentative de meurtre.