Près de 1 300 bĂ©nĂ©voles rencontrent chaque semaine des personnes incarcĂ©rĂ©es, afin de les Ă©couter et ainsi de contribuer Ă leur rĂ©insertion.Â
Maintenir un lien social avec un dĂ©tenu et ainsi rompre avec son isolement en vue de sa rĂ©insertion. « C’est un droit dont bĂ©nĂ©ficie tous les prisonniers », explique le RĂ©mois Jean-François Capitaine, visiteur de prison et correspondant de l’ANVP (association nationale des visiteurs de prison) pour la maison d’arrĂŞt de Reims.
Chaque visiteur de prison se voit ainsi attribuer un dĂ©tenu auprès duquel il s’engage Ă des rencontres rĂ©gulières, soit le plus souvent Ă raison d’une fois par semaine. Des femmes et des hommes dont les profils n’ont souvent rien Ă voir. « Je pense que possĂ©der un vĂ©cu est important, indique Jean-François Capitaine. Il faut savoir prendre les dĂ©tenus pour ce qu’ils sont en tant que prisonnier et en tant que personne, tout en sachant garder une certaine distance. Il y en a qui pense qu’on va les aider en leur faisant leurs courses, mais ce n’est pas notre mission. Ce qui m’intĂ©resse, ce sont leurs rĂ©cits de vies parallèles, mĂŞme si parfois on ressort le moral Ă zĂ©ro face Ă une telle misère culturelle et affective ». L’hebdo du vendredi