Un détenu du centre de détention de Villenauxe-la-Grande était jugé pour avoir insulté des surveillants et d’avoir frappé l’un d’entre eux au quartier disciplinaire de l’établissement le 20 septembre dernier.
Alors qu’il se trouve au quartier disciplinaire pour avoir insulté des surveillants, tantôt pour un téléphone portable, tantôt pendant la distribution des repas, tantôt parce qu’on lui refuse la douche. Mais à chaque fois, Amadou Diallo l’assure, l’insulte était méritée. Pour entrer dans la cellule, les surveillants lui demandent de respecter le protocole. L’homme s’y refuse. Un surveillant, de dos, croit alors recevoir un coup au moyen d’une chaussette lestée d’une savonnette. Mais à l’audience, le prévenu avoue simplement : « Je lui ai mis une baffe dans son cou ». Il explique alors avoir répondu aux provocations. Œil pour œil, dent pour dent, telle est sa devise. “Ils ont voulu jouer les vaillants, j’ai réglé ça à ma manière, vous me frappez, je vous frappe”. Le 5 octobre, alors qu’il se trouve au tribunal il va outrager une policière “elle m’avait nargué et insulté. Dans la rue, je ne lui aurais même pas donné l’heure”.
Enfin en pleine audience, le détenu promet de se venger. “Vos surveillants, ce sont des rigolos de kermesse. À l’intérieur, ce sont eux les chefs mais quand je sors, je m’occupe d’eux”. Des menaces prises au sérieux par le tribunal qui le condamne à huit mois de prison assortis de son maintien en détention. L’Est éclair