Une policière de la BAC des Yvelines, porte-parole de l’association « Mobilisation des policiers en colère », s’est donnée la mort lundi soir à son domicile, avec son arme de service.
Elle avait 36 ans, elle s’est suicidée lundi soir à son domicile à Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines.
Cette policière travaillait à la Brigade anticriminalité (BAC) des Yvelines.
Maggy Biskupski était une des porte-parole de l’association « Mobilisation des policiers en colère », une association de policiers non syndiqués créée au lendemain d’une attaque à Viry-Châtillon où deux gardiens de la paix avaient été gravement blessés en octobre 2016.
Elle aurait envoyé un message à ses collègues de travail en fin de journée lundi, dans lequel elle indiquait ses intentions de passage à l’acte, sans en préciser les raisons.
Christophe Castanet à immédiatement réagi sur Twitter.
Après l’épouvantable attaque de Viry-Chatillon, Maggy Biskupski s’était engagée pour porter la voix des Policiers en colère. Vendredi matin j’etais présent, sur place, avec ses collègues. L’enquête judiciaire nous éclairera. Ce soir notre tristesse est profonde.
— Christophe Castaner (@CCastaner) November 13, 2018
Maggy Biskupski était visée ainsi que trois de ses collègues, par une procédure de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « manquements » à leur devoir de réserve. Europe 1