Olivier Guidi est le nouveau directeur du centre pĂ©nitentiaire dâAiton. Câest son premier poste en tant que chef dâĂ©tablissement aprĂšs avoir Ă©tĂ© adjoint Ă Roanne. Ă 44 ans, il a aussi Ă©tĂ© CRS de 2003 Ă 2010.
Vous avez remplacĂ© Alain Reymond cet Ă©tĂ© Ă la tĂȘte du centre pĂ©nitentiaire. De quelle maniĂšre pouvez-vous apporter votre âpatteâ ?
Dans lâadministration pĂ©nitentiaire, il y a une cohĂ©rence institutionnelle et une cohĂ©rence opĂ©rationnelle. Il nây a donc pas de bouleversement complet mĂȘme si jâai une certaine latitude dans le management.
Votre passĂ© de CRS influence-t-il votre maniĂšre de travailler aujourdâhui ?
Jâai Ă©tĂ© positivement marquĂ© par ma carriĂšre dans les CRS (2003 Ă 2010). Câest une grande et belle maison mais je nâen ai pas la nostalgie. Ce que jâen ai gardĂ© nâest pas directement en relation avec mes fonctions de directeur.
LâactualitĂ© du centre a Ă©tĂ© mouvementĂ©e en 2016 et 2017 avec une Ă©meute et un clip de rap tournĂ© par un dĂ©tenu avec un tĂ©lĂ©phone. Le rĂ©glement a-t-il Ă©voluĂ© suite Ă cela ?
Pour ce qui est des tĂ©lĂ©phones Ă lâintĂ©rieur de la prison, il nây a pas eu de remise en cause de nos efforts car nous comprenons que nous nâarrivons pas Ă tout intercepter. Mais notre volontĂ© est toujours de ne laisser aucune marge et les saisies sont trĂšs rĂ©guliĂšres. Pour ce qui est des Ă©meutes de 2016, les travaux ont Ă©tĂ© longs pour remettre en Ă©tat le quartier de la prison qui avait Ă©tĂ© dĂ©truit. Les dĂ©tenus y sont retournĂ©s dĂ©but 2018. Pour le reste, les actes de violence entre dĂ©tenus ou contre le personnel… La suite de l’entretien sur Le DauphinĂ©