ArrĂŞtĂ© lundi Ă sa descente d’avion Ă Tokyo, le patron du groupe Nissan-Renault vient de voir sa garde Ă vue prolongĂ©e de dix jours.Â
InterpellĂ© directement par des agents de l’unitĂ© spĂ©ciale d’enquĂŞte du bureau du procureur dans son jet privĂ© Ă son arrivĂ©e Ă Tokyo, Carlos Ghosn est soupçonnĂ© d’avoir fraudĂ© le fisc japonais et utilisĂ© des fonds du groupe Nissan Ă des fins personnelles.
Les conditions de sa garde Ă vue sont trĂ©s rudes, au Japon, les dĂ©tenus ont droit Ă un futon dans leur cellule et pour leurs repas, ils doivent se contenter de trois bols de riz par jour. Carlos Ghosn a juste droit Ă un traitement de faveur: il n’a pas Ă partager sa cellule. Ses possibilitĂ©s de contacts avec l’extĂ©rieur sont très limitĂ©es. « Les suspects n’ont droit ni Ă un coup de fil ni Ă un e-mail. C’est la police qui contacte pour lui son avocat » explique son avocat japonais. Les visites de la famille sont autorisĂ©es, mais lĂ aussi les conditions sont drastiques. Les dĂ©tenus ont droit Ă une visite par jour, en semaine, d’une durĂ©e maximale de quinze minutes. Une ou plusieurs personnes peuvent y assister. Mais selon la loi japonaise, « l’ensemble de leur conversation devra se faire exclusivement en japonais, devant un policier ». Or Carlos Ghosn parle trĂ©s peu japonais et sa femme pas du tout… BFMTV