
Le renseignement pĂ©nitentiaire, dernier nĂ© des services de renseignement français, va devenir une entitĂ© Ă part entiĂšre dâici la fin du premier trimestre. Europe 1 a eu lâautorisation exceptionnelle de se rendre dans la cellule de la CIRP de Strasbourg.
Une porte blindĂ©e, au dĂ©tour dâun couloir de la Direction interrĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires Grand-Est. « Zone protĂ©gĂ©e ». AccĂšs restreint. DerriĂšre se trouvent les locaux tout neufs de la CIRP, la Cellule interrĂ©gionale du renseignement pĂ©nitentiaire, avec cloisons de prĂ©fabriquĂ©, lino au sol et petites tables en contreplaquĂ©, gros ordinateurs et normes de sĂ©curitĂ© anti-intrusion maximum. A Strasbourg comme dans d’autres villes, ce dernier-nĂ© des renseignements français s’installe pour devenir, Ă la fin du mois de mars une entitĂ© Ă part entiĂšre. Europe 1 a pu visiter la cellule alsacienne.
Les fenĂȘtres des locaux donnent sur les hauts murs gris de la maison dâarrĂȘt de Strasbourg, mais la dizaine dâagents travaillent pour toute la zone Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes : quelque 6.200 dĂ©tenus et plus de 17.000 suivis en milieu ouvert (bracelets Ă©lectroniquesâŠ), dont 24 dĂ©tenus pour des faits de terrorisme islamiste (TIS) et une centaine de dĂ©tenus de droit commun signalĂ©s comme radicalisĂ©s. Dans leurs radars Ă©galement, les gros poissons du grand banditisme et ceux aux vellĂ©itĂ©s dâĂ©vasion violente, que la sortie spectaculaire de Redoine FaĂŻd lâĂ©tĂ© dernier a remis dans la liste de leurs prioritĂ©s au titre de la sĂ©curitĂ© pĂ©nitentiaire.
« En prison, tout se sait ». Tout le travail de la CIRP…. Lire la suite sur Europe 1