Les surveillants pĂ©nitentiaires dĂ©noncent leurs mauvaises conditions de travail et rĂ©clament une meilleure reconnaissance de leur mĂ©tier ainsi qu’une revalorisation salariale.Â
Cela passe notamment par un passage de leur profession de la catĂ©gorie C de la fonction publique Ă la catĂ©gorie B. La garde des sceaux Nicole Belloubet a refusĂ© cette Ă©volution statutaire et estime qu’elle « aurait pour effet d’interdire le recrutement de personnes n’ayant pas le baccalaurĂ©at ». Pour Cyril, surveillant pĂ©nitentiaire Ă Vendin-le-Vieil  il estime que rien n’a changĂ© depuis le mouvement de janvier dernier. Nicole Belloubet avait avancé une enveloppe de 30 millions d’euros pour des indemnitĂ©s, ce qui avait Ă©tĂ© acceptĂ© par le syndicat majoritaire de l’Ă©poque, l’UFAP-UNSA. Le fonctionnaire explique aux journalistes d’Horizon, «Ce ne sont que des miettes », « Nous risquons notre vie au quotidien pour un salaire de misère. En dĂ©but de carrière, nous gagnons 1 300 euros par mois. Il faut ĂŞtre rĂ©aliste, notre mĂ©tier n’attire plus. Nous avons l’impression de ne pas ĂŞtre Ă©coutĂ© par la ministre et que rien n’a changĂ©. Les agressions sont toujours d’actualitĂ© et un jour, l’un de mes collègues va y passer malheureusement. J’ai subi des insultes et je continuerai d’en subir. Ce n’est pas normal mais c’est notre quotidien. »
Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le mardi 26 février dans plusieurs établissements de France.