La ministre de le Justice, Nicolle Belloubet avait annoncĂ© en janvier dernier, suite au mouvement de protestation des surveillants pĂ©nitentiaires l’ouverture de discussions et d’expĂ©rimentations de plusieurs volets sĂ©curitaires dont celui du PIE (Pistolet Ă impulsions Ă©lectriques).
Les promesses sont tenues. Des expĂ©rimentations vont ĂȘtre faites dans quatre structures. Une maison centrale, une maison d’arrĂȘt de Province, un quartier spĂ©cifique et un PREJ (extraction judiciaire).
Le syndicat majoritaire Force OuvriĂšre se fĂ©licite de cette avancĂ©e, qu’il rĂ©clamait depuis janvier 2018 lors du premier mouvement de protestation des surveillants. Il ajoute Ă©galement que l’utilisation du PIE doit ĂȘtre associĂ©e Ă la camĂ©ra piĂ©tonne, afin de garantir et protĂ©ger les personnels, il s’agira d’un second outil dissuasif pour la population pĂ©nale.
La CGT est clairement contre toute utilisation du PIE sauf en missions extĂ©rieurs. L’UFAP ne l’a jamais rĂ©clamĂ© mais ne s’oppose pas Ă une expĂ©rimentation. Pour le SPS, c’est oui, mais il demande que la totalitĂ© des agents soient Ă©quipĂ©s de cette arme.
Les agents dotĂ©s de ce matĂ©riel seront formĂ©s pendant deux jours afin d’acquĂ©rir leurs habilitations.
D’autres volets sĂ©curitaires seront prĂ©vus plus tard, notamment l’augmentation de brigades cynotechniques, les dotations de menottes, de capstuns ou encore la classification des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires.