Un détenu du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, souffrant de gros problème psychiatrique, était jugé pour avoir étranglé une surveillante le 07 Juin dernier.
Ce jour-lĂ , alors qu’il traĂ®ne pour rĂ©intĂ©grer sa cellule et qu’il vient de se faire rĂ©primander par une surveillante, il l’insulte puis l’a saisie Ă la gorge. Il a fallu l’intervention de deux de ses collègues pour empĂŞcher l’irrĂ©parable. Comme l’explique l‘Est RĂ©publicain, après les faits, le dĂ©tenu s’est expliquĂ© : « J’espère que, comme ça, elle se souviendra de moi. Elle a appris que j’étais le maĂ®tre de la prison… ». PlacĂ© sous curatelle, le prĂ©venu passe l’audience Ă dire qu’il s’en « bat les c… ». L’expert qui l’a examinĂ© Ă©tait tout proche de se prononcer pour une abolition du discernement. Il prĂ©conise une « hospitalisation sous contrainte » pour ce jeune « en rupture de traitement psychotrope ».
L’homme de 23 ans est condamnĂ© Ă sept mois de prison avec mandat de dĂ©pĂ´t.