Un détenu était jugé pour avoir menacé un surveillant du centre pénitentiaire de Majicavo située à Mayotte.
Pour la procureur, ce sont des propos “très choquants pour celui qui les entend”. Comme le relate JDM, le dĂ©tenu n’exprime aucun regret et Ă©voque une provocation du surveillant et de l’administration pĂ©nitentiaire, “Quand je lis le Coran, quand quelqu’un viole les droits de ma religion, j’ai le droit de violer ses droits aussi, c’est eux qui cherchent les ennuis” . Le dĂ©tenu Ă©voque mĂŞme pour sa dĂ©fense, qu’il aurait pu passer Ă l’acte lors d’une brève pĂ©riode de libertĂ©, ayant repĂ©rĂ© oĂą habite la victime et sa famille. L’expertise psychiatre relève plus un problème psychiatrique que de la radicalisation religieuse, elle pointe notamment une psychose paranoĂŻde et un dĂ©sĂ©quilibre d’ordre psychopathique. TraitĂ© pour des troubles mentaux, le dĂ©tenu refuse de son cĂ´tĂ© de prendre ses mĂ©dicaments. “Je ne suis pas malade” assure-t-il Ă la barre.
Le dĂ©tenu, qui est incarcĂ©rĂ© pour viol aggravĂ©, a Ă©copĂ© d’une peine de quatre mois de prison ferme.