
Suite Ă l’incendie de l’usine Lubrizol, la maison d’arrĂȘt de Rouen avait Ă©tĂ© placĂ© en « plan blanc ». La prison se trouve effectivement a quelques centaines de mĂštres de l’usine.
Les dĂ©tenus avaient Ă©tĂ© confinĂ©s, cependant depuis l’incendie, ils sont nombreux Ă prĂ©senter des symptĂŽmes de stress important et de dĂ©shydratation. L’administration pĂ©nitentiaire a indiquĂ© que des bouteilles d’eau avaient Ă©tĂ© distribuĂ©es et que le service mĂ©dical Ă©tait trĂšs prĂ©sent sur place.
Plusieurs dĂ©tenus dĂ©crivent une atmosphĂšre Ă©touffante et une forte odeur dĂ©sagrĂ©able. Au sein de la maison d’arrĂȘt. Les dĂ©tenus du quartier de semi-libertĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s trĂšs tĂŽt dans la nuit. Ils ont pensĂ© que la station-service situĂ©e Ă cĂŽtĂ© de la prison avait explosĂ©. « Ils se sont vus mourir » prĂ©cise leur avocate au journal LCI.
L’avocat, Me Massardier a dĂ©posĂ© un rĂ©fĂ©rĂ© devant le tribunal administratif pour que des tests soient effectuĂ©s Ă l’intĂ©rieur de la maison d’arrĂȘt. Selon elle, l’Ă©tablissement n’a pas Ă©tĂ© aĂ©rĂ©. Le prĂ©sident du tribunal a estimĂ© qu’il n’y avait pas d’urgence.
Des dizaines de plaintes ont été déposées.
Du cĂŽtĂ© des surveillants, aucun arrĂȘt-maladie n’a Ă©tĂ© constatĂ© selon l’administration pĂ©nitentiaire.