
Tout a commencĂ© en 2013 quand le surveillant alors affectĂ© Ă l’ancienne maison d’arrĂȘt de Clermont-Ferrand faisait passer de la nourriture et des vĂȘtements pour selon lui rendre service Ă des dĂ©tenus.
Pour lui, ce n’Ă©tait pas un drame de faire passer du linge et de la nourriture. Mais une fois affectĂ© au centre pĂ©nitentiaire de Riom, le surveillant a commencĂ© Ă faire passer des tĂ©lĂ©phones portables.
Selon lui cette fois, c’Ă©tait sous la pression d’un dĂ©tenu. Ce dernier se retrouve Ă©galement devant le tribunal. Mais Mohamed.S n’est pas d’accord. « C’est le surveillant qui est venu vers moi pour me proposer des tĂ©lĂ©phones ».
Le surveillant faisait passer les smartphones dans des briques de jus d’orange lorsqu’il Ă©tait de service de nuit. Selon lui, la nuit, les agents peuvent entrer dans l’Ă©tablissement sans se soumettre au dĂ©tecteur de masse mĂ©tallique.
L’Ă©tĂ© 2017, il a ainsi introduit deux briques contenant dix Ă quinze portables chacune.
Le surveillant a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă trente mois de prison dont douze ferme. Il a interdiction d’exercer dans la fonction publique. Dix autres prĂ©venus Ă©taient impliquĂ©s Ă divers degrĂ©s dans cette affaire. Trois ont Ă©tĂ© relaxĂ©s. Lamontagne.fr