
Le 04 septembre 2016, la premiĂšre attaque terroriste en milieu carcĂ©ral Ă©tait perpĂ©trĂ©e Ă la maison d’arrĂȘt d’Osny dans le Val-d’Oise.
Ce jour-lĂ , Bilal Taghi s’en est violemment pris Ă deux surveillants, les blessant griĂšvement avec un couteau artisanal. Son procĂšs s’ouvre ce mardi, il risque la rĂ©clusion criminelle Ă perpĂ©tuitĂ©. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s au moment de la mise en place des promenades, comme le relate 20Minutes, Ă l’ouverture de la cellule, le surveillant s’Ă©tonne, le dĂ©tenu semble dissimuler quelque chose sous sa serviette, de la nourriture, pense-t-il. Alors qu’il lui fait remarquer, Bilal Taghi fait demi-tour avant de se retourner brutalement.
Il sort du linge une arme artisanale d’une quinzaine de centimĂštres et lui porte plusieurs coups, dont un Ă la gorge et un autre dans le dos. Son macabre scĂ©nario a Ă©tĂ© contrecarrĂ© par l’intervention d’un second surveillant, alertĂ© par les cris de son collĂšgue. Alors que Billal Taghi s’apprĂȘte Ă poignarder Ă nouveau sa victime, ce dernier parvient Ă parer les coups et Ă tirer le surveillant blessĂ© hors du bĂątiment. Il sera lui aussi poignardĂ© au niveau du biceps.
Bilal Taghi racontera aux policiers, « mon but n’Ă©tait pas de faire une mise en scĂšne et de les dĂ©capiter ou quoi que se soit, mon but Ă©tait de tuer les deux surveillants, point ». Il aura fallu prĂšs de trois heures aux Ăquipe RĂ©gionales d’Intervention et de SĂ©curitĂ© (ĂRIS) pour le maĂźtriser. L’homme a affirmĂ© n’avoir aucun regret et ne cachait pas son intention de rĂ©cidiver. « Franchement, il y a des chances que je porte atteinte Ă nouveau aux intĂ©rĂȘts de la France si j’en ai l’occasion ».