
Ce dĂ©tenu est parvenu Ă dominer une surveillante pĂ©nitentiaire de la prison d’Argentan. En trois mois, il a imposĂ© Ă la surveillante Ă vivre avec une oreillette afin de lui dicter ses faits et gestes jour et nuit.
Ă€ son retour de Vacances cet Ă©tĂ©, la surveillante indique que le dĂ©tenu lui avait expliquĂ© qu’elle lui avait manquĂ©, puis le 13 septembre il lui avoue qu’il l’aime. La surveillante, quadragĂ©naire, mariĂ©e, avec 17 ans d’expĂ©rience cĂ´toie ce dĂ©tenu AlgĂ©rien âgĂ© de 37 ans tous les jours. Ce dernier occupe un poste d’auxiliaire pour la gestion des tĂ©lĂ©visions et coupe les cheveux des autres dĂ©tenus.
En trois mois, la surveillante est totalement tombĂ©e sous son emprise, car amoureuse du dĂ©tenu. Un jour, elle fait entrer trois cartes SIM, cinq tĂ©lĂ©phones portables dans son sac. Elle transportera 4.000€ Ă Paris, pour le compte d’un autre dĂ©tenu. Par ailleurs, elle s’est reconvertie Ă l’islam.
Au tribunal elle indique avoir fait cela pour faire plaisir au dĂ©tenu mais n’aurait pas fait les prières. Cependant le prĂ©sident indique qu’elle aurait enlevĂ© le porc de son alimentation ainsi que de celle de ses deux enfants. Elle n’avait plus le droit de faire la bise aux gens et devait porter une chose au-dessus de ses fesses pour les cacher. Elle a Ă©galement demandĂ© le divorce et quittĂ© son mari.
Les derniers temps, elle vivait complètement tĂ©lĂ©guidĂ©e par le dĂ©tenu. Elle devait porter une oreillette en permanence, jour et nuit. le dĂ©tenu lui disait d’aller et venir ou il voulait. La surveillante indique avoir tentĂ© d’envoyer des signaux Ă la psychologue de la prison et Ă des collègues mais personne n’aurait rien remarquĂ©.
Le dĂ©tenu est un prĂ©venu pour une affaire de recel mais a dĂ©jĂ Ă©tĂ© condamnĂ© pour plusieurs agressions sexuelles et un viol. Devant la barre, il s’est excusĂ©, expliquant ĂŞtre « musulman pratiquant mais pas plus que ça ».
Le procureur a indiquĂ© que ce n’Ă©tait pas la première fois qu’il tentait de convertir des femmes de l’univers carcĂ©ral. Mohammed Tayeb a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă deux ans de prison avec mandat de dĂ©pĂ´t et maintien en dĂ©tention. La surveillante, Ă six mois de prison ferme avec mandat de dĂ©pĂ´t. Sa peine sera cependant amĂ©nageable comme le relate le journal Ouest-France.