
La situation de la Compagnie départementale d’intervention( CDI) de Grenoble en Isère est extrêmement tendue. 95% des effectifs de cette unité est en arrêt-maladie. Les forces de l’ordre dénoncent leurs conditions de travail et un manque de considération.
Selon les informations d’Actu17, c’est de cette manière qu’une trentaine de policiers de la CDI de Grenoble ont décidé de protester. La CDI ne serait plus opérationnelle à cette heure. sur les 29 policiers titulaires, seuls deux sont présents depuis ce lundi. Les arrêts-maladies ont une durée d’une à deux semaines. la majorité des fonctionnaires se disent épuisés et à bout de souffle.
Les policiers souhaitent ainsi dénoncer leurs conditions de travail qui se dégradent de jour en jour. Les policiers font notamment référence au changement de leurs horaires de travail annoncés parfois du jour pour le lendemain et qui varient trois ou quatre fois dans la journée avant d’être validés. Toujours selon Actu17, ces changements d’horaire sont intervenus à 15 reprises au mois de novembre. A cela vient s’ajouter les jours de repos annulés. Une situation qui impacte lourdement la vie de famille.
Les forces de l’ordre dénoncent également le manque de considération de la part de la Direction départementale de la sécurité publique d’Isère, mais également des choix opérationnels liés au besoin du service ou même imposés en tant qu’ordre.
Les 27 policiers en arrêt ont été convoqués chez le médecin contrôleur qui étudie leur situation. Alors que les syndicats de policiers ont appelé à des actions reconductibles à partir du 5 décembre pour protester contre la réforme des retraites, des policiers du Maine-et-Loire ont déjà entamé une grève du zèle depuis le 29 novembre.