
Depuis le début du confinement, toutes les activités en prison sont stoppées, sauf certains ateliers qui ont rouvert afin de fabriquer des masques de protection.
Aujourd’hui, 140 prisons confectionnent des masques. D’autres prisons vont encore s’y mettre dans les prochains jours comme Ă Perpignan ou Marseille. Il a fallu mettre en place une production industrielle et pour cela, lâAgence du travail dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, qui gĂšre les emplois et la formation dans les prisons, a passĂ© des accords de partenariats avec des industriels du secteur. Câest le cas avec lâentreprise lyonnaise Boldoduc, spĂ©cialiste du textile technique.
La dĂ©marche des ateliers en milieu carcĂ©ral sâinscrit dans le projet « rĂ©silience » lancĂ© par le ministĂšre du Travail pour accroĂźtre, avec lâindustrie textile la production de masques dans lâurgence. Actuellement, 5.000 masques en tissu sortent des prisons françaises par jour. Cette production devrait atteindre les 6.000 masques par jour avec l’ouverture des prochains ateliers.
80% de la production de ces masques, lavables au moins dix fois, sont destinĂ©s aux personnels des hĂŽpitaux parisiens. Le reste sera utilisĂ© par les surveillants pĂ©nitentiaires. Pour ce travail, les dĂ©tenus seront payĂ©s six euros de l’heure.