
Craignant pour sa vie Jean-Luc Germani, figure du banditisme corse, incarcĂ©rĂ© Ă Arles, demande au tribunal judiciaire de Paris de faire annuler un chapitre sur lequel figure des retranscriptions de ses conversations en prison. Il a demandĂ© l’interdiction de parution de « Vendetta », un livre sur le banditisme corse, qui rapporte notamment des conversations qu’il a eu en dĂ©tention et qui mettrait sa vie en danger. Comme le relate 20 Minutes, son avocate explique que  » la parution du livre serait dĂ©sastreuse pour son client  » avant de poursuivre « c’est peut-ĂŞtre un voyou mais sa vie mĂ©rite d’ĂŞtre protĂ©gĂ©e ».
Me Cohen estime qu’il est fort probable que les Ă©coutes soient annulĂ©es en raison de l’illĂ©galitĂ© ce celle-ci. Les auditrices du livre, les journalistes Violette Lazard et Marion Galland, ont Ă la demande d’un juge, retranscrit des conversations enregistrĂ©es depuis des micros dissimulĂ©s dans la cellule du dĂ©tenu Ă la prison des Baumettes.
Selon son avocate, Jean-Luc Germani parle beaucoup, ce qui serait susceptible de mettre sa vie en danger. Des noms de politiques, d’hommes d’affaires sont Ă©voquĂ©s. Il est Ă©galement question de projets de malversation. Elle demande Ă©galement si les journalistes sont habilitĂ©es Ă retranscrire des Ă©coutes issues la sonorisation d’une cellule et estime qu il ya eu « violation de vie privĂ©e et violation de domicile », en l’occurence la cellule de Jean-Luc Germani Ă la prison Marseillaise.