Alors qu’elle se trouve en Guadeloupe, Marine Le Pen a été violemment bousculée en pleine émission et évacuée par sa sécurité.
La candidate à l’élection présidentielle était en train d’enregistrer une émission en duplex, depuis son hôtel, qui doit être diffusée dimanche sur France3.
Comme le relate Le Figaro, une quarantaine de militants indépendantistes ont interrompu l’interview de la candidate du Rassemblement national tout juste arrivée à Pointe-à-Pitre et ont porté la main sur sa délégation. Son attachée de presse a rapporté avoir reçu “un coup dans le dos”. Ils ont aussi “arraché le micro” que portait Marine Le Pen.
Sur les images diffusées par la chaîne, on peut voir le garde du corps de Marine Le Pen la prendre contre lui tandis qu’elle baisse la tête pour se protéger. Elle a été rapidement évacuée du plateau sur lequel Guadeloupe La Première devait l’interviewer en direct.
🗳️ #Guadeloupe : Des militants "ANG" et Combat Ouvrier ont chassé Marine Le Pen de l'hôtel où elle se trouvait. Celle-ci a tout de suite été évacuée et devrait porter plainte contre les militants. [RadioCocotier/@loicbesson] pic.twitter.com/QVc58loGPh
— RadioCocotier (@RadioCocotier) March 27, 2022
Les manifestants, qui scandaient “dehors”, “raciste” ont quitté d’eux-mêmes les lieux.
"Le Pen dehors, Le Pen raciste". Marine Le Pen violemment chahutée par un groupe d’activistes indépendantistes d’extrême gauche, "les black blocks locaux", alors qu’elle était en duplex. La candidate & son équipe vont porter plainte selon nos informations 📹@Valentinrvll / @BFMTV pic.twitter.com/NHWphhablD
— Loïc Besson (@loicbesson) March 27, 2022
«C’est une minorité agissante, cinq cents dingues qui n’ont aucune représentation électorale», ne décolère pas l’entourage de la candidate qui annonce porter plainte.